Naso Teribe / Bribri

Le territoire Naso Teribe

Les TeribesNaso et Tjerdi forment un groupe ethnique indigène situé au nord-ouest du Panama dans la province de Bocas del Toro. La superficie de leur terres avoisine les 1,300 km2 et la population est de 3,500 habitants environ. La majorité vir près de l’afluent des fleuves Teribe et San San.

Le peuple Naso – Teribe, est géré par un roi et,ce, depuis des immémoriaux. Seuls les hommes peuvent être couronnés et la succession se fait de cette manière: si le roi meurt c’est son frére cadet qui lui succède et si celui vient a décéder, c’est alors le fils du premier roi décédé qui règne. Si la dynastie disparait, les hommes mariés de la tribu se réunissent et élisent un autre roi parmi les familles puissantes du peuple.

Actuellement, le gouvernement est sous le contrôle d’une monarchie constitutionnelle qui reste néammoins héréditaire et les femmes peuvent désormais se présenter si elles font partie de la famille au pouvoir, actuellement – et depuis le debut du XX eme siècle – la famille Santana.

Le palais royal se troue à Sieyik, capitale de la region. Les juges et autre hauts foncionnaires sont élus par le congreso et indépendant de la royauté.

L’artisanat local est riche. Les femmes ont héritées d’un savoir faire millénaire pour le tressage de sacs – chaquiras – mais aussi des colliers, pendentifs, bagues, entre autres bijoux. Les matériaux naturels sont utilises au maximum.

Le territoire Bri Bri

Il se trouve aussi sur la région de bocas del toro mais a la frontière du costa rica. Ils luttent depuis 30 ans pour faire reconnaître leur droit sur leurs terres mais encore en vain.

Les bri-bri se trouvent dans les villages de El Guabo, Daclé, La Golondrina, Soroy, Bris, Nomuwoki, Agua de Salud, Alto Uren et Suko et sur une superficie de 28 mil 204 h.

Les Bribri habitent le long des rivières Yorkin et Sixaola, a l’extrème nord ouest de notre pays. Ce sont des clans familiaux matriarcaux. Ils vivent de la pêche, la chasse, la cueuillette et d’un peu d’agriculture basique.

Leur mode vie les ont tenus loin de la civilisation et elur culture est restée intacte ainsi que leur vision du cosmos. Leur language fait partie du groupe Chibchan et ils croient en leur Dieu nommé Sibu.

Les communautés sont petites et les maisons unifamilières sont parfois coniques, rectangulaires ou pyramidales. Elles ont faites de bois et palmes, le sol est vde terre battue.

Le cacao a, comme pour beaucoup de tribus de l’ouest panaméen, une signification particulière. En effet, le cacaotier était – à la génèse – une femme et le Dieu Sibu l’a transformée en arbre. Ses palmes ne sont jamais utilisées pour la construction et seules les femmes ont le droit de préparer la boisson sacrée. Elle est bue pour de grands évènements selon un rite précis. De nos jours, les femmes font du cacao organique et le vendent pour gagner leur vie.

L’artisant est basé surtout sur les instruments de musique, la vannerie et les colliers faits exclusivement avec des matières nobles locales.

Ces territoires vierges plongent les rares visiteurs dans une authenticité véritable.